Programme

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Les cours et ateliers chorégraphiques poursuivent la même direction que la démarche chorégraphique mais s’organisent plus spécifiquement autour des danseurs, avec un souci du respect des différences, selon la culture, l’histoire, l’imaginaire et le talent de chacun.

Les ateliers s’organisent autour de deux grands axes :

1. Les cours techniques (1h30 – 2 h)

Mélange de yoga, de technique classique, de rythme, espace et forces, jeu permanent entre équilibre et déséquilibre des forces :

– oppositions, alternances, compensations

– travail de placement, de conscience du poids, d’utilisation du sol, de rapidité, de souplesse du dos

– exercices et variations chorégraphiques sur les équilibres, déséquilibres, le vertige, les spirales, la déformation, l’éclatement, la précision, des éléments qui deviendront aussi des points de travail pour l’atelier chorégraphique.

L’espace devient un partenaire avec lequel le danseur se déplace.

2. Atelier chorégraphique (3h à 5h)

Dans notre corps, des éléments sont déposés ; ils viennent de nos diverses expériences, de sensations, de ce que nous avons écouté, regardé, touché, goûté.

Ce deuxième axe est un lieu de concentration où l’épreuve physique se fond avec l’imaginaire.

Le but est de jouer avec soi-même, à travers plusieurs supports : textes, photos, tableaux, événements, verbes d’actions, formes, couleurs, matières, … et tel un acrobate singulier, dans un état ludique, de construire des univers ou des phrases chorégraphiques.

Improvisations et constructions alternent entre le théâtral et le formel, le banal et le stylisé, le simple et le compliqué, l’extravagance et la sobriété, le grand et le petit, l’émotion et la froideur.

C’est un travail d’abord individuel, une expérience fondamentale dans le processus de la création. Seul le corps engagé dans le travail peut ressentir la précision et la justesse d’un geste, l’évidence d’un espace, la dérive, l’hésitation, l’erreur.

Dans tous ces exercices, il est aussi important d’apprendre à regarder que de faire.

Maintenir un équilibre entre structures et prise de risques, accepter les maladresses et les égarements, tout en gardant l’état ludique, durant des séances d’improvisation plus libres, plus débridées, spontanées, instinctives et collectives.

Pousser un mouvement au-delà de l’équilibre, c’est provoquer le déséquilibre, entrer dans la chute et, pour éviter cette chute, on avance. Ceci est valable autant pour le mouvement physique que pour les états sensibles.

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