Fascinés par le vent sous ses innombrables formes, la chorégraphe Karine Ponties, le compositeur Dominique Pauwels et l’artiste plasticien Lawrence Malstaf créent un spectacle sur le vent en tant que force invisible et énergie quasi virtuelle. Une rencontre entre la danse, la musique et l’art visuel. Claron Mc Fadden interprète un cycle de chants sur des textes de Stefan Hertmans.
« se laissant guider par le vent qui pend dans devant et prenant comme cible la fin de l’impossible » GHERASIM LUCA
Boreas est un dialogue entre Dominique Pauwels et Karine Ponties autour de l’élement vent. La tension qu’il véhicule entre le virtuel et le réel, la présence et l’absence, le proche et l’abstrait. Il nous interpelle car il nous fait faire face à ce qui se dérobe, à ce qui nous échappe, tout en ayant une forte capacité de générer des formes multiples, tant concrètes qu’abstraites. En fait il est l’existence de cette chose invisible mais réelle, latente, présente qui questionne et nous questionne car il transforme et déplace constamment, tout ce qu’il laisse écrit sur la surface du monde, et c’est ainsi aussi qu’il active l’exil et l’errance.