Le travail de Lawrence Malstaf se situe à la frontière des arts visuels et du théâtre.
Après avoir étudié le design industriel, il fait ses débuts dans le milieu du théâtre et crée des scénographies pour divers chorégraphes et metteurs en scène tels que Benoît Lachambre, Meg Stuart et Kirsten Delholm.
Il développe rapidement son intérêt pour l’installation et la performance et se penche sur la recherche du mouvement, de la coïncidence, l’ordre et le chaos. En 2000, il réalise une série d’espaces sensoriels pour les visiteurs (Nemo Observatorium, Mirror, Pericope/Horizon Machine). Puis créera quelques années plus tard, des environnements mobiles plus grands abordant la question de l’espace et de l’orientation en se servant du visiteur comme co-acteur (Orbit, Nevel, Compass, Boreas, Transporter). Ses projets impliquent souvent des technologies de pointe comme point de départ ou d’inspiration mais aussi pour mettre en marche les installations.
Lawrence Malstaf expose à l’international et remporte en 2008 le prix Witteveen + Bos pour Art + Technology (NL), en 2009 le Golden Nica au Prix Ars Electronica (A) et en 2010 le Prix d’Excellence au 13e Festival japonais des arts médiatiques à Tokyo (JP).